Quelques anciens poèmes...

Publié le par Totoche



Comme un rêve, une illusion de la nuit

Plus qu'éphémère, tu n'existes pas,

Tu fuis

 

Lasse et fatigué, d'avoir le cœur chaviré

Je t'aime, toi non plus

C'est cela qui m'a déçu

Avoir avec toi partagé

Mes sourires et mes baisers

Je te vois dans la nuit étoilée, t'en aller.

 

Et le ciel pour moi

N'est plus rien

Sans soleil comment espérer

Pouvoir continuer à vivre.

 

Il a luit, mais il m'a quitté

Et sans lui, j'ai froid

Il n'est plus mien

Je me suis brûlé les ailes

A vouloir le caresser

 

Mon étoile a disparu

Et moi je ne fais que pleurer

Il y a de l'eau sur l'aquarelle

Et ses dessins je n'en veux plus.

 

Et mes chansons en hirondelles

Mes souvenirs me libèrent

Je ne vole plus que par elles

Ils m'ont écrasé sur la Terre.

 

 

Je n'aurai pas toujours un instant pour ton cœur

Je n'aurai pas toujours une once d'état pur

Je n'aurai pas souvent le cœur à te le dire

Je ne pourrai pas vivre sans te le montrer

Je ne peux pas promettre un amour infini

Je ne peux pas donner pour un roi ma couronne

Je n'aurai pas le cœur à te revoir souffrir

Je ne sais où je vais mais je choisis de fuir

Je ne t'aurai pas dis un soupçon de mensonge

Je ne t'ai pas caché des heures monotones

Je te vois comme un roi mais je ne suis pas une reine

Je ne peux te garder tu aurais de la peine

 

 

Je te rêve

Et tu t'éloignes de moi

 

Tu envahis mes rêves

Je ne vois plus que toi

Tu brûles mes pensées

Je ne vis que par toi

 

Je t'entends

Mais je ne te vois pas

Je sens ta présence

Tu oses croire en ton errance

Et par ces mots qui blessent

Tu m'as privé de tes caresses.

 

 

On vit sans bruit et sans souci

On vit sans peur du lendemain

La routine c'est ainsi

On la détruit sur le chemin.

 

 

Dans un cercle infini

Dans le jour et la nuit

Dans le cercle infernal

Et le temps qui s'enfuit

Courant vers l'horizon éternel

Sur le doux voile de tes yeux charmeur

Je m'étendais dans un sable d'automne

Où de doux rayons pâles me caressaient la peau

Je respirais dans l'air un capricieux bonheur

Et le chaud bruissement des vagues monotones

Etait à mes oreilles aussi doux qu'un agneau

 

 

Le cavalier d'écume abaissant son chapeau

S'élançait sur la dune embrassant les roseaux

Tendre paysage aux beautés hivernales

Ton âme me rappelle aux cris des ritournelles

De mon passé nourrit.

 

 

Le cœur emmitouflé dans la chaleur de ton amour

Se sent mourir esseulé pas les grands froids des pieux jours

La pastorale s'est achevée, les beaux jours s'en sont allés

Mon horizon étoilé d'un coup d'épée fut déchiré


Publié dans Rétrospective

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